Karina Beauchamp, qui a étudié au sein du DEC accéléré Passerelle Formation Infirmière, nous raconte son expérience.
Cégep : Quel est votre nom?
Karina (K) : Je m’appelle Karina Beauchamp et j’habite à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Cégep : Quelle formation avez-vous suivie?
K : J’ai fait partie de la première cohorte du DEC accéléré Passerelle Formation Infirmière.
Cégep : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire au DEC accéléré Passerelle Formation Infirmière au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu?
K : Ça faisait longtemps que je voulais suivre la formation collégiale en Soins infirmiers, mais, comme j’ai 4 enfants, je ne voulais pas sacrifier de temps avec eux.
Puis, un jour, on m’a informé d’une nouvelle opportunité : une formation accélérée au Cégep Saint-Jean.
J’ai décidé d’y aller. C’est un vieux rêve, mais en même temps, après 26 ans à titre d’infirmière auxiliaire, je me suis dit « ce sont des connaissances de plus que je vais aller chercher, ça peut toujours me servir ».
J’accomplis donc un vieux rêve.
Cégep : Selon vous, quels sont les qualités requises et les intérêts à avoir pour s’inscrire dans ce programme d’études?
K : Il faut être déterminé.e, persévérant.e, assidu.e, très ouvert.e d’esprit et être capable de s’adapter rapidement, puisque notre programme est très accéléré.
Pour les intérêts, je dirais tout d’abord de vouloir combler un grand besoin dans notre société.
Ensuite, si l'on aime la diversité de choix, ça peut être intéressant. Moi-même, dans ma carrière, j’ai changé plusieurs fois de postes sans perdre mon ancienneté (ex. : je suis allée à l’urgence, en natalité, en salle d’opération, etc.). On peut changer, on peut trouver de la diversité dans notre même travail. C’est vraiment un bel avantage.
J’ai aussi toujours trouvé ce domaine très valorisant.
Cégep : Quelles sont les compétences qui sont développées chez l’étudiant.e au cours des études en DEC accéléré Passerelle Formation Infirmière ?
K : On développe l’écoute, l’observation, l’évaluation, le jugement et la bienveillance. On pousse plus loin les connaissances. Une infirmière, ça ne soigne pas seulement la plaie, elle aide autant au niveau psychologique, familiale, etc. On développe alors une vue d’ensemble de l’individu qui se retrouve devant nous.
Cégep : En fonction de votre expérience, quels sont les avantages de suivre un DEC accéléré Passerelle Formation Infirmière?
K : La durée de la formation est une année de moins que le DEC ordinaire. Ça permet alors de retourner plus rapidement sur le marché du travail.
Aussi, quand on veut accéder au baccalauréat, on peut y arriver plus rapidement. Ça fait une différence pour ceux qui veulent faire des études universitaires.
L’avantage d’étudier à Saint-Jean-sur-Richelieu, c’est qu’on se situe déjà dans une ville qui offre de l’emploi dans le domaine (l’hôpital, les centres d’accueil, etc.).
Le Cégep Saint-Jean est une école reconnue pour la qualité et la diversité de ses formations. C’est une belle place, bien située, avec des enseignant.es de qualité qui se soucient de leurs étudiant.es.
Au sein de ma cohorte, on est comme une petite famille.
Cégep : Comment avez-vous entendu parler du DEC accéléré Passerelle Formation Infirmière?
K : Ça faisait longtemps que je regardais mes options. Puis éventuellement, j’ai des collègues de travail à l’hôpital qui m’ont parlé d’une nouvelle formation qui allait être annoncée prochainement au Cégep Saint-Jean.
Cégep : Si vous aviez à convaincre quelqu’un de s’inscrire à votre programme d’études, que lui diriez-vous ?
K : Un DEC accéléré… c’est rapide ! Donc, on revient plus rapidement sur le marché du travail. On a aussi une plus grande opportunité d’économiser lorsqu’on suit une formation plus courte.
Évidemment, pour les études universitaires, la formation DEC accéléré permet d’y accéder plus rapidement. C’est une opportunité très intéressante et c’est aussi moins décourageant de constater que c’est réalisable en si peu de temps.
Cégep : Quels souvenirs garderez-vous de votre passage au Cégep Saint-Jean dans votre programme d’études ?
K : Je garderai en souvenir ma persévérance, que j’ai beaucoup développée au courant de mon parcours collégial afin de démontrer à mes enfants qu’il est possible d’aller au bout de nos projets et qu’il n’y a pas d’âge pour ça. C’était important pour moi de les éduquer un peu là-dessus pour qu’eux aussi en parlent et puissent inspirer leur entourage qui envisage peut-être un retour aux études.
Ça montre qu’on peut y arriver, c’est faisable.
Cégep : Que comptez-vous faire après avoir gradué de votre programme ?
K : Avant même d’avoir mon diplôme, j’ai déjà reçu une promesse d’emploi pour devenir assistante-chef de soir à la salle d’opération.
J’ai plusieurs possibilités. Je veux d’abord prendre le temps de terminer mes études et évaluer mes options, surtout au niveau de l’accommodation travail-famille, qui est très importante pour moi.