Trois mythes tenaces sur les attestations d’études collégiales | Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu
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Trois mythes tenaces sur les attestations d’études collégiales

AEC

1er juin 2023 - Par Catherine Skidds, conseillère pédagogiqueCatherine Skidds

 

Les attestations d’études collégiales (AEC) sont encore trop souvent peu connues du grand public, et il n’est pas rare d’entendre plusieurs informations plus ou moins justes circuler à leur sujet.  

Voici trois mythes à déconstruire pour de bon sur les AEC : 

 

1. Faire une AEC, c’est pour les gens paresseux qui ne veulent pas faire un DEC technique. 

Comme il s’agit de programmes généralement plus courts qu’un DEC technique, les AEC ont parfois la réputation d’avoir été pensées pour des personnes qui seraient moins motivées, alors qu’en réalité, c’est tout le contraire.  

Les AEC sont en effet des programmes intensifs, qui ne se concentrent que sur le développement des compétences spécialisées associées à un programme. Ainsi, l’absence des cours de base (français, anglais, philosophie et éducation physique) permet de raccourcir la durée du parcours, tout en demeurant une expérience scolaire stimulante et accessible à un grand nombre de personnes aux profils variés.  

Nos AEC sont généralement offertes de jour à temps plein, ce qui équivaut à environ 25 heures de cours par semaine, qui portent toutes sur des notions liées directement au domaine étudié. 

 

2. Détenir une AEC n’est pas suffisant pour se trouver un emploi.  

Comme les programmes offerts sont choisis et développés en fonction des besoins en main-d’œuvre de la région, nos étudiant.es finissant.es n’ont généralement aucune difficulté à se trouver rapidement un emploi relié à leur domaine d’études.  

Les perspectives d’emploi très optimistes associées à chacun de nos AEC, variant de bonnes à très bonnes, témoignent en effet de cette réalité.  

Les stages réalisés au fil du parcours scolaire permettent par ailleurs aux étudiant.es de se familiariser avec les différents milieux de travail accessibles aux gens détenant une AEC, ce qui peut faciliter leur intégration dans le marché du travail à l’issue du programme, voire leur permettre de créer des contacts avec de futurs employeurs potentiels.  

3. S’inscrire à une AEC exige un diplôme collégial.  

Pour être admissible à une AEC, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme collégial. En effet, les gens possédant une AENS, un DEP ou un diplôme de secondaire cinq peuvent s’inscrire dans une AEC, s’il y a eu interruption de leurs études pour une durée d’un an.  

L’attestation reçue à la fin du parcours scolaire est toutefois de niveau collégial et est reconnue par le marché du travail, ce qui permet bien souvent d’aller chercher de meilleures conditions de travail que ne le permettrait un diplôme de secondaire cinq.  

Les étudiant.es des AEC sont donc généralement des personnes effectuant un retour aux études, que ce soit dans un processus de réorientation de carrière ou de perfectionnement d’un métier déjà pratiqué.  

 

En bref, les AEC s’avèrent une porte d’entrée fort intéressante vers le marché du travail.  

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Formation aux adultes