26 octobre 2023 - Marc-Antoine Beaudry, diplômé de l'AEC en Techniques d’éducation spécialisée, nous parle de son expérience.
Cégep : Quel est votre nom? Dans quelle ville demeurez-vous?
Marc-Antoine (M) : Je m’appelle Marc-Antoine Beaudry et j’habite à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Cégep : Quelle formation avez-vous suivie?
M : J’ai fait l’attestation d’études collégiales (AEC) en Techniques d’éducation spécialisée.
Cégep : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire à l’AEC en Techniques d’éducation spécialisée au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu?
M : À vrai dire, j’ai un peu un parcours atypique et c’est un peu pour ça que je suis allé dans le milieu scolaire. J’ai terminé mon secondaire il y a trois ans et j’ai eu envie d’aller un peu plus loin.
J’ai toujours travaillé avec l’humain et j’avais envie d’aller chercher le papier qui allait me permettre de continuer à faire ce qui me passionne dans la vie.
Cégep : Selon vous, quels sont les qualités requises et les intérêts à avoir pour s’inscrire dans ce programme d’études?
M : Je pense que la première qualité à avoir c’est d’être capable de bien se connaître. Ça fait partie des premières phrases que nos enseignant.es nous disent en arrivant dans le programme.
Ce qui est important aussi, c’est d’avoir une bonne capacité d’adaptation. C’est un milieu qui bouge tellement vite. Il ne faut pas oublier qu’on travaille avec l’humain. Donc, si tu n’es pas capable de t’adapter aux différentes réalités, tu auras beaucoup de choses à travailler.
Pour les intérêts, c’est super important d’aimer l’humain et le travail d’équipe. Peu importe ton milieu (scolaire, santé, etc.), tu vas toujours avoir une équipe autour de toi.
Cégep : Quelles sont les compétences qui sont développées chez l’étudiant.e au cours des études à l’AEC en Techniques d’éducation spécialisée?
M : Je pense que la capacité d’introspection est très développée tout au long de notre parcours. On apprend à comprendre qu’on n’est pas seul.e et qu’on doit prendre des pas de recul sur notre situation personnelle.
Ça nous permet d’en apprendre sur nous, mais aussi d’être capable d’avoir une meilleure capacité quand on arrive en intervention. Quand on connaît nos limites et nos forces, on peut mieux adapter notre discours avec nos différentes clientèles.
Cégep : En fonction de votre expérience, quels sont les avantages de suivre l’AEC en Techniques d’éducation spécialisée?
M : Le parcours est moins long qu’un parcours DEC régulier. Il y a aussi le fait qu’on peut assister aux cours le soir plutôt que le jour. Dans mon cas, ça m’a aidé à combiner le travail et les études, ainsi que mon temps avec ma famille. Ce n’est pas toujours facile, mais ça vaut la peine de mettre cet effort-là pour nous permettre d’avoir un avenir dans un domaine qui nous ressemble et nous passionne.
Cégep : Comment avez-vous entendu parler l’AEC en Techniques d’éducation spécialisée?
M : Ma conseillère d’orientation m’en avait glissé un mot et j’ai pu trouver toute l’information en ligne sur le site Web du Cégep.
Cégep : Si vous aviez à convaincre quelqu’un de s’inscrire à votre programme d’études, que lui diriez-vous ?
M : C’est vraiment un beau programme si tu es quelqu’un qui aime travailler avec l’humain. Si tu veux être en mesure de bien te connaître, c’est aussi une bonne façon !
Nos enseignant.es sont des professionnel.les du milieu qui connaissent bien l’éducation spécialisée. On apprend alors réellement les dernières notions les plus à jour du domaine.
Cégep : Quels souvenirs garderez-vous de votre passage au Cégep Saint-Jean dans votre programme d’études ?
M : Je garderai en souvenir des rencontres avec des enseignant.es compétent.es qui sont là pour les bonnes raisons.
Dans la classe, nous avions toutes et tous des parcours atypiques et des réalités différentes. C’est donc l’adaptation des enseignant.es à donner leur matière qui a pu faire la différence.
Cégep : Que faites-vous maintenant que vous avez gradué de votre programme ?
M : Après mes études, j’ai travaillé dans le système de santé quelque temps. Maintenant, je suis en milieu scolaire dans un Centre jeunesse. C’est vraiment une clientèle qui me colle à la peau au niveau des troubles de comportement.