Entrevue avec Zoé Keller qui a accueilli un.e stagiaire en Techniques de génie mécanique grâce à la formule Alternance travail-études.
Cégep : Quel est votre nom et quel est votre rôle au sein de l’entreprise? Dans quel secteur d’activité évoluez-vous?
Zoé (Z) : Je me nomme Zoé Keller. Je suis agente d’évolution organisationnelle chez Outillage K et K de Saint-Jean-sur-Richelieu. Nous fabriquons des moules en acier pour injection de plastique.
Cégep : Combien d’étudiant.es avez-vous accueilli.es au sein de votre entreprise?
Z : Depuis que je suis en poste ici, nous en avons reçu deux.
Cégep : Quels projets ou tâches les étudiant.es ont-ils réalisés au sein de votre entreprise? Donnez-nous quelques exemples.
Z : Les étudiant.es ont travaillé dans l’atelier d'usinage, principalement. Ils ont travaillé sur des machines conventionnelles et CNC à contrôle numérique, puis sur des machines complexes afin d’usiner des composantes plus spécifiques de moules.
Cégep : Pouvez-vous nous dire ce qu'apportent les étudiant.es au sein de votre entreprise?
Z : Nous avons présentement un grand défi au niveau du recrutement. Donc, la démarche d’ATE nous aide à pourvoir des postes vacants, même si ces étudiants restent pour une courte période. Ils sont dans la vingtaine et ils amènent une énergie positive à l’équipe régulière qui est composée de personnes plus âgées. Ça rajeunit notre personnel!
Cégep : En fonction de votre expérience, quels sont les avantages d’offrir un emploi en ATE?
Z : Recevoir chez nous des personnes qui ont une base de connaissances dans le domaine de l’usinage nous enlève beaucoup de tâches de formation. Ils peuvent déjà travailler avec nous en arrivant. Ils viennent seulement 12 semaines, mais ils sont déjà prêts à travailler!
Cégep : Selon vous, quels sont les éléments nécessaires à mettre en place pour offrir l’ATE?
Il y a quelques démarches à faire du côté administratif. On leur prépare les cahiers de santé et sécurité, par exemple, et on s’assure que tout soit conforme du côté de la paie.
Pour ce qui est du travail en atelier, nous nous assurons de leur assigner des projets moins complexes pour débuter, mais toujours en lien avec leurs champs de compétences. Nous nous adaptons à eux, selon leurs habiletés et leur expérience. Ils s’intègrent et évoluent vraiment rapidement.
Cégep : Avez-vous déjà engagé ces étudiant.es à temps partiel à la fin de leur ATE ou à temps plein à la fin de leurs études?
Z : Pas jusqu’à maintenant, car nous n’avons pas de travail à temps partiel qui peut bien leur convenir. Par contre, nous venons de rencontrer un ancien participant de l’ATE qui a postulé sur un poste à temps plein.
Cégep : Comment trouvez-vous le partenariat avec le Cégep? Avec les enseignant.es responsables, par exemple.
Z : Du côté administratif, tout se fait très simplement avec l’aide du personnel de l’équipe des stages et du placement étudiant.
Cégep : Considérez-vous que cette formule vous permet de contribuer à la formation de nouvelle main-d’œuvre? Dites-nous pourquoi.
Z : Oui, absolument! Les étudiant.es viennent chercher ici une expérience de travail concrète. Ils arrivent ici en mi-parcours scolaire et sont très professionnels. Ils profitent de l’occasion pour mettre en pratique la théorie qu’ils ont apprise au Cégep.
Cégep : Si vous aviez à convaincre quelqu’un d’essayer la formule ATE, que lui diriez-vous?
Z : C’est une démarche enrichissante, qui complémente leurs études théoriques. Cela leur permet d’élever leurs études. Ils sont par la suite plus compétitifs sur le marché du travail! C’est une expérience excellente à inclure dans un curriculum vitae. Cette démarche leur permet aussi d’apprendre à connaître des employeurs dans leur domaine d'études. Ils peuvent apprendre à connaître l’industrie sur une base à temps plein. Ils en sortent avec des contacts dans l’industrie!