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22 août 2023
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Technicien.ne en éducation spécialisée; un métier qui suscite et qui demande de la passion

25 octobre 2021 - Par Catherine Skidds, conseillère pédagogique et Josée Desroches, technicienne en information. Catherine Skidds et Josée Desroches

 

Le 13 octobre dernier, Jo-Anie Tremblay, qui travaille comme technicienne en éducation spécialisée (TES) depuis 2009, a accepté de nous rencontrer lors d’une entrevue et nous a livré un témoignage inspirant. Nous vous en présentons ici les grandes lignes afin de vous dévoiler une facette de ce métier aux multiples possibilités de carrières. 

Jo-Anie travaille présentement en milieu scolaire à l’école Adrien-Gamache de Longueuil. Ses tâches impliquent d’effectuer avec ses collègues l’accompagnement, le soutien et l’intégration des enfants qui en ont besoin. Elle intervient tant au niveau des salles de classe des enseignant.es que dans la cour de récréation pour effectuer un travail d’observation et de prévention. En ce moment, elle travaille dans une équipe composée de quatre éducateurs et éducatrices spécialisé.es qui collaborent quotidiennement avec d’autres spécialistes du milieu scolaire, dont des psychologues et des psychoéducateurs et psychoéducatrices. L’attribution des élèves pour chaque collègue s’est effectuée en fonction de leur niveau scolaire, mais cette répartition est variable et se décide selon une entente avec la direction, à chaque début d’année scolaire. Par exemple, Jo-Anie s’occupe cette année des élèves de 5e et de 6e année, mais s’était auparavant occupé des élèves de maternelle. Jo-Anie souligne d’ailleurs que l’importance de son rôle de TES est bien reconnu, de même que sa réelle implication dans la réussite éducative des élèves.  

Bien qu’elle aime plusieurs aspects de son métier, c’est de loin le fait de pouvoir observer la progression d’un enfant, qu’elle a parfois suivi depuis la maternelle jusqu’à son départ pour le secondaire, qu’elle préfère. En effet, de voir l’évolution d’un jeune qui finit par se réaliser pleinement grâce au soutien de son équipe est la raison qui lui donne envie de se rendre au travail chaque matin. « Entendre un enfant répéter à un autre dans la cour d’école un conseil que tu lui avais transmis lors d’une intervention plus tôt, c’est simplement génial! » nous confie Jo-Anie.

En contrepartie, elle a trouvé difficile d’avoir à occuper des emplois occasionnels et de devoir se promener parfois d’une école à l’autre pour avoir suffisamment d’heures de travail en début de carrière. Ainsi, il lui est arrivé de ne pas se sentir totalement à l’aise dans son emploi en raison de cette précarité, qu’elle a vécu de 2009 à 2016 et qui l’amenait à constamment devoir s’adapter à de nouveaux milieux, collègues et élèves. Elle confirme toutefois qu’après deux ans au poste qu’elle occupe maintenant, elle se sentait déjà très à l’aise dans ses fonctions et que de nos jours, cette précarité se termine plus rapidement en raison de la forte demande pour des éducateurs et éducatrices spécialisé.es.

Jo-Anie a travaillé dans plusieurs milieux au fil des années et a ainsi pu mieux cerner les publics auprès desquels elle préférait s’impliquer. Elle a commencé en centre jeunesse lors de son stage de fin d’études, puis a effectué un remplacement auprès d’un groupe de touts petits (0 à 5 ans) en centre de la petite enfance (CPE), pour ensuite travailler en centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) auprès de différentes clientèles, notamment en milieu scolaire, dans des familles, des écoles et même en milieu de travail. Elle travaille maintenant dans une école où elle occupe un poste à temps plein de 30 heures par semaine. Elle pourrait même aller chercher quelques heures supplémentaires en travaillant au service de garde de l’école. 

Ce qui ressort de ses expériences de travail variées, c’est que pour être une TES, il faut avoir une grande disponibilité émotionnelle tout en sachant établir ses limites et se protéger émotivement. Il faut savoir se détacher même lorsque les choses vécues par notre clientèle sont difficiles, par exemple dans des cas de violence à la maison ou de fins de mois serrées.  Il faut également savoir faire preuve d’adaptation pour jongler avec les contraintes imposées par notre milieu de travail, car le budget et les installations fournies ne sont pas toujours idéaux. Enfin, l’une des plus grandes qualités qu’il faut développer est l’écoute, pour pouvoir offrir un meilleur accompagnement aux personnes que l’on soutient. 

À la fin de l’entrevue, lorsqu’on lui a demandé de résumer sa profession en un mot, Jo-Anie nous a répondu « Passion! » avec conviction.  C’est un métier qui suscite et qui demande de la passion, sans aucun doute! Cela se ressent lorsqu’elle s’anime en nous parlant de son rôle. Nous la remercions sincèrement pour ce témoignage et lui souhaitons de continuer à s'épanouir dans son poste de TES. 

 

 

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