Faire un choix professionnel lorsque l’indécision s’installe | Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu

Fermeture du Cégep jusqu’au 5 septembre

Afin de procéder à l’entretien de certains systèmes essentiels, le Cégep sera fermé à compter du vendredi 1er septembre, dès 17h. Les activités reprendront le mardi 5 septembre selon l’horaire habituel. Merci de votre collaboration!

Allez au site
22 août 2023
Partager :

Faire un choix professionnel lorsque l’indécision s’installe

Conseil d'orientation

15 février 2024 - Par Marie Pier Plourde, conseillère en orientation

 

Lorsque vient le moment de prendre une décision quant à son avenir professionnel, plusieurs personnes rencontrent des difficultés à identifier une voie à prendre. Il est ici question d’indécision vocationnelle.  

Plusieurs choses peuvent venir entraver la capacité d’une personne à faire un choix. Il est donc important d’identifier où se situent les nœuds dans le processus pour déterminer un choix de carrière et ainsi, pouvoir travailler à les défaire.   

 

1. Ne pas se connaître suffisamment en profondeur 

Il se peut que le nœud se trouve à l’intérieur même de la personne. Une mauvaise connaissance de soi amène généralement un objectif professionnel peu clair. Il est alors difficile de déterminer le chemin à prendre si la destination n’est pas précise. Il importe alors de clarifier les valeurs, les besoins, les intérêts, les compétences, les aspirations en lien avec la carrière.  

2. N’avoir aucune expérience passée similaire 

Le manque d’expérience dans une situation similaire peut amener certaines difficultés et semer le doute sur la capacité à prendre une décision de cette ampleur. Est-ce qu’une décision importante a déjà été prise? Si oui, comment a-t-on procédé? Certaines stratégies déjà utilisées par le passé et qui ont donné de bons résultats peuvent être mises à profit.  

 

3. Avoir peur de nos craintes 

Par la suite, nos craintes (de se tromper, de vivre un échec, de l’inconnu ou de déplaire à l’entourage) peuvent être un frein assez puissant et interférer dans le choix. Il faut tenter de comprendre d’où elles proviennent et utiliser les ressources à portée de main afin de les désamorcer.  Il est souvent difficile de prévoir ce qu’il se passera à la suite du choix. Cela pourrait amener de l’incertitude et créer de l’anxiété.   

4. Ne pas être dans un contexte optimal pour prendre une décision 

Le contexte dans lequel la décision est prise peut avoir un impact. Est-ce que l’entourage met de la pression en lien avec ce choix? La décision doit-elle être prise rapidement? Ce choix aura-t-il des répercussions importantes sur la vie?  

 

5. Être étourdi.e par les possibilités 

Trop d’options ou, au contraire, des options limitées peuvent complexifier la prise de décision, tout comme des choix qui se ressemblent trop. Pour dénouer cela, l’exercice peut prendre la forme d’un tableau comparatif, où on indique les points positifs et négatifs pour chacune des options en lien avec les éléments relevés lors de la connaissance de soi.  Dans le cas où une égalité persiste toujours, il est possible de cibler les critères plus importants et de leur donner un plus grand poids. 

 

6. Confirmer la véracité de nos pensées 

Parmi les pensées en lien avec cette prise de décision, est-ce qu’il y a de fausses perceptions? Ces fausses perceptions, ou distorsions cognitives, peuvent prendre la forme de pensée non nuancée (c’est bon ou mauvais), de rejet des aspects positifs pour s’attarder aux points négatifs seulement, l’exagération ou la minimisation de certains aspects et croire que nos sentiments ou nos pensées correspondent toujours à la réalité.  

L’utilisation du verbe devoir dans les phrases est aussi à proscrire. Est-ce réellement une obligation? Lors d’un moment d’indécision, il est bien de remettre en question ses pensées et de se demander si cela correspond réellement au contexte actuel. Il peut être intéressant de se brancher sur les émotions ressenties face au choix. 

 

7. Que ressent-on face à chacune des options?

Lors de la prise de décision, il importe de prendre le temps de se poser les bonnes questions et d’avoir un portrait juste de la réalité. Finalement, il faut se rappeler que la solution parfaite n’existe pas et choisir implique devoir renoncer à l’une ou plusieurs possibilités.  

 

Si malgré toutes les questions qu’on s’est posées l’impasse persiste toujours, il peut être bénéfique de rencontrer un.e conseillère ou conseiller d’orientation pour y voir plus clair.   

Pour toute question, veuillez communiquer avec :

Formation aux adultes