Nathaniel Poirier | Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu

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22 août 2023
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Témoignages

Nathaniel Poirier

Entrevue avec Nathaniel Poirier, étudiant en Technologies d’analyses biomédicales (2021-2024).

Cégep : Qu’est-ce qui t’a poussé à t’inscrire en Technologie d’analyses biomédicales (TAB) au Cégep Saint-Jean?

Nathaniel (N) : Pour commencer, j’ai toujours eu un certain intérêt pour le domaine médical. J’ai surtout beaucoup d’intérêt pour le travail en laboratoire. Chaque fois qu’on en faisait au secondaire, cela était toujours mes moments préférés.

C’est donc après avoir fait un peu de recherche sur Internet que je suis tombé sur le programme Technologies d’analyses biomédicales. Je me suis dit que c’était parfait pour moi !

 Cégep : Selon toi, quels sont les qualités requises et les intérêts à avoir pour s’inscrire dans ce programme d’études?

N : Une qualité que je considère comme étant très importante dans mon programme, c’est l’organisation. Il faut être capable d’organiser non seulement son travail, mais aussi son espace, son temps, etc. C’est important de ne pas se perdre à travers les différentes étapes pour ne pas devoir recommencer son analyse, par exemple.

Une autre qualité serait la minutie. Il faut être capable de remarquer les détails. Surtout dans notre domaine, les détails peuvent complètement changer les résultats de notre travail. Il faut pouvoir être en mesure de signaler les erreurs quand il y en a.

Finalement, on doit gérer notre stress. Parfois, ça peut arriver qu’on se retrouve devant une situation plus stressante. On peut aussi avoir des limites de temps pour effectuer notre laboratoire. Les manipulations doivent donc se faire rapidement à ces moments-là.

Pour les intérêts, il y a évidemment le domaine médical et le travail en laboratoire. Le travail d’équipe joue aussi un grand rôle dans notre programme.

Cégep : Quelles sont les compétences qui sont développées chez l’étudiant.e au cours des études en TAB?

N : Je dirais qu’on apprend à être rigoureuse ou rigoureux dans notre travail. C’est important de pouvoir remarquer les détails qui changeront « la donne » de notre analyse.

On apprend ce qui cause les maladies, comment peut-on les voir et comment pouvons-nous les interpréter en laboratoire. On apprend aussi à savoir à quel moment un résultat peut devenir dangereux pour les patient.es.

On comprend aussi le fonctionnement de certains tests et comment identifier un résultat faussé.

Cégep : Qu’est-ce que tu souhaites mentionner à un.e élève de 5e secondaire qui hésite encore à s’inscrire en Technologies d’analyses biomédicales au Cégep Saint-Jean?

N : Si tu as toujours aimé le domaine médical, mais que tu n’as pas nécessairement l’envie d’être en contact direct avec les patient.es, c’est vraiment la technique parfaite!

C’est un type de programme où on effectue notre travail de notre côté, mais on travaille toujours dans l’optique d’aider une personne au niveau de sa santé. Ça reste un travail qui est très gratifiant.

Au Cégep Saint-Jean, on a même l’opportunité d’effectuer un stage en France en biologie moléculaire lors de notre troisième année. Si tu es une personne qui aime voyager, c’est certain que c’est quelque chose de très intéressant.

 Cégep : Quels souvenirs garderas-tu de ton passage au Cégep Saint-Jean dans le programme TAB?

N : Je dirais tout d’abord notre groupe ainsi que les enseignant.es. Nos classes ne sont pas trop grandes. Cela nous permet de recevoir des conseils plus personnalisés par nos enseignant.es qui apprennent à nous connaître très rapidement. On devient un groupe tissé serré et c’est très agréable.

Cégep : Quel a été le stage que tu as complété ?

N : J’ai effectué un stage en prélèvement sanguin à Châteauguay parce que c’était plus près de chez moi.

C’était un stage d’une semaine dans un CLSC. J’avais une monitrice avec moi qui répondait à mes questions. J’ai beaucoup aimé l’expérience, ça m’a permis de savoir si c’était une spécialisation qui m’intéressait.

Cégep : Que comptes-tu faire après avoir gradué de ton programme ?

N : Je n’ai pas encore fait mon choix. Je considère soit travailler pendant au moins un an dans un hôpital ou dans un centre de recherche, ou encore, continuer à l’université en biochimie ou en microbiologie.

Merci beaucoup Nathaniel ! Nous te souhaitons une bonne continuité dans ton parcours !