Marc Tremblay propose un nouveau cours de perfectionnement sur la neurodiversité! | Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu

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22 août 2023
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Marc Tremblay propose un nouveau cours de perfectionnement sur la neurodiversité!

8 février 2024 - Entrevue avec Marc Tremblay, président-directeur général de l’Agence STA  

 

Cégep : Quel est votre emploi actuel? Quel est votre lien avec le Cégep Saint-Jean? 

Marc (M) : Je suis propriétaire de l’Agence STA et je conseille mes clients en accessibilité numérique. Je suis également éditeur, auteur et enseignant.   

J’habite dans la région du Haut-Richelieu, alors je suis particulièrement attaché au Cégep Saint-Jean. J’y ai déjà enseigné dans le cadre de l’attestation d’études collégiales en Techniques d’éducation spécialisée. J’ai aussi travaillé au Service d’adaptation scolaire du Cégep. C’est un retour au Cégep pour moi, cette fois comme formateur en cours de perfectionnement. Je vais offrir le cours : Mieux comprendre et collaborer avec les personnes neuroatypiques. 

Cégep  Pouvez-vous nous parler de votre entreprise

(M) : L’Agence SAT se spécialise dans les services d’accessibilité numérique, offrant des conseils techniques aux entreprises et aux écoles qui désirent se mettre à niveau. Nous avons trois principaux services, notamment l'évaluation des pratiques d'accessibilité numérique avec le service ÉMANO (questionnaire en ligne qui permet d’analyser les pratiques d’accessibilité numérique au sein d’une organisation), la rédaction de plans d'accessibilité et la recherche et l'accompagnement pour effectuer des mesures neuronales, en partenariat avec l’entreprise Beam Me Up Labs Inc

Cégep : Employez-vous des personnes neurodivergentes? Parlez-nous de votre expérience. 

(M) : L’ensemble de mes employé.es sont neuroatypiques, entre autres : hypersensible, douance intellectuelle, aveugle, trouble du spectre de l’autisme, etc. Cela me permet au quotidien de développer ma capacité d’adaptation et d’améliorer mes compétences de gestions d’équipe. Plusieurs employeurs perçoivent les employé.es neuroatypiques comme un défi ou un problème. De mon côté, je considère cela comme une occasion de développement.  

Cégep : Qu'est-ce qui a motivé le développement du cours Mieux comprendre et collaborer avec les personnes neuroatypiques 

(M) : Étant moi-même neurodivergent et ayant des enfants neuroatypiques, le cours est le résultat de mon propre parcours. Mon expérience de 25 ans dans l'inclusion m'a conduit à développer ce cours. Je souhaitais partager mon expertise et changer la perception de la neurodiversité. Je suis la preuve qu’on peut faire des études universitaires, détenir plusieurs diplômes et collaborer à de grands projets.   

Cégep : Comment la neurodiversité est-elle actuellement perçue dans le milieu professionnel? 

(M) : Les perceptions varient dans le milieu professionnel, malgré une amélioration notable au cours des 25 dernières années. Cependant, il y a encore des réticences et des avancées inégales. Certains continuent à associer l'autisme et la douance à des handicaps plutôt qu'à la diversité neurologique. 

Cégep : Quel rôle pensez-vous que cette formation peut jouer dans le changement de perspectives ?  

(M) : Je crois fermement que cette formation peut ouvrir les esprits à la différence, montrant qu'un mode de fonctionnement différent peut être performant. L'objectif est d'utiliser ces divergences comme des forces et de promouvoir une collaboration positive en accueillant la différence. 

Cégep : Pouvez-vous nous donner un aperçu des principaux objectifs de ce cours et des compétences que les participant.es pourront acquérir en suivant la formation ?  

(M) : Dans le cours, nous aborderons la collaboration, la communication bienveillante et des outils concrets pour développer les compétences nécessaires à l'accueil de la neurodiversité. Le principe de l’inclusion est de privilégier la qualité plutôt que la quantité. Il faut simplifier au maximum et ne pas surcharger, comme dans l’expression « less is more ». 

Cégep : Quels sont les principaux sujets couverts dans le cours qui aideront les participant.es à développer une compréhension approfondie des différentes formes de neurodiversité et des besoins spécifiques des personnes neuroatypiques? 

(M) : J'insisterai sur l'expérimentation, incluant des mesures neuronales pour tester la sensibilité et la réactivité aux stimuli. Nous ferons cette expérimentation en direct avec des capteurs dans un laboratoire informatique. Le but est de casser les mythes, de définir les concepts de base, et de favoriser des échanges sur les expériences personnelles liées à la neurodiversité. 

Cégep : Que diriez-vous à une personne qui hésite à s’inscrire au cours? 

(M) : Je dirais que la neurodiversité est la norme et qu’il est temps de cesser de la considérer comme quelque chose d'extraordinaire. Comprendre la neurodiversité est essentiel pour le développement professionnel et personnel. En suivant ce cours, on réalise que la neurodiversité fait partie intégrante de notre quotidien et peut s'appliquer dans tous les contextes. 

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